Actualités du Mont-Saint-Michel

Les actualités du Mont-Saint-Michel éclairent l’analyse faite dans son livre par Germaine WECKER
« Le Mont-Saint-Michel au péril de l’homme »
Actualités du 16 novembre 2017 au 14 avril 2018. Nous sommes le

  1. 14/04/18 lu dans « La Manche Libre » :
    Le manuscrit du Mont n’est plus proposé à la vente par un commissaire-priseur alençonnais. Il semblerait que seul l’État ait le droit de spolier les biens de l’abbaye bénédictine. Tout reste à démontrer devant le juge. Voir ci-dessous.

  2. 31/03/18 lu dans « La Manche Libre » :
    Pas question de se séparer de la poule aux œufs d’or. La nouvelle gouvernance du Mont-Saint-Michel verra-t-elle le jour ? Le Centre des Monuments Nationaux (CMN) ne veut pas dilapider les fonds importants qu’il collecte à son profit, dans la bourse des pèlerins et des visiteurs, en les affectant au Rétablissement du Caractère Maritime. Le Mont-Saint-Michel est le joyau de sa collection et lui rapporte un bénéfice brut (également net, parce qu’exonéré d’impôt sur les bénéfices) de 6 000 000 € annuels. Grâce à saint Michel, les fins de mois des autres monuments nationaux sont assurées, s’autodéfend Philippe BÉLAVAL, président du CMN, qui avait vu le coup venir en demandant à la préfète Nicole KLEIN d'accepter d'introduire ce petit paragraphe dans leur rapport co-écrit sur la Mission préparatoire à la préfiguration d’un Établissement public industriel et commercial (EPIC) national chargé de la gestion et du développement du site du Mont-Saint-Michel (mars 2017) : « Les recettes de l’Abbaye alimentent le systéme de péréquation nationale du CMN et sont d’autant moins mobilisables qu’elles alimentent l’investissement culturel et touristique de l’établissement sur le Mont. Les réduire mettrait en danger la conservation et l’animation de l’Abbaye, et, partant, l’attractivité du site tout entier : 1,27 millions de visiteurs en 2015 dont un tiers bénéficient de gratuité. L’entrée est de 9 € pour 0,85 millions de visiteurs soit un potentiel de 7,65 M€ de recettes. »
    En 2017, le Premier ministre, à l’époque bas-normand, avait annoncé la création d’un EPIC pour être le gestionnaire unique d’un site unique. Pour déterminer les fonctions de cet EPIC chargé d’assurer une gestion et un développement pérennes du site, Adolphe COLRAT, Inspecteur général des Finances, ancien préfet de la Manche, avait été chargé d’une mission de préfiguration. Il a rendu sa copie, il y a plusieurs mois. Elle semble s’être envasée. Face à ce black-out, Hervé MORIN, président de la Région Normandie et par grâce électorale, également président du syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel, avait déclaré, le 4 décembre 2017 : « Le Centre des Monuments Nationaux freine la création de l’EPIC. » Une seule solution pour s’en sortir comme en 17, l’Union sacrée. Les 7 parlementaires manchots, toutes opinions mêlées, écrivent le 22 mars 2018, au Premier ministre, aujourd’hui haut-normand, Édouard PHILIPPE : « Nous savons que le savoir-faire et les ressources de [l’Abbaye], avec ses 1 200 000 visiteurs par an, sont indispensables à la réussite du nouvel établissement et à la redynamisation du Mont-Saint-Michel et de sa Baie. » La solution ne serait-elle pas de confier toute la baie avec son caractère maritime, considéré comme rétabli, au Centre des Monuments Nationaux ? Ne serait-ce pas une décision moins absurde qu’une autre ? Voir ci-dessous.

  3. 23/03/18 lu dans « Aujourd’hui » :
    L’Union européenne ne veut plus payer pour les investissements inutiles des régions européennes. À ce titre, le Rétablissement du Caractère Maritime (?) du Mont-Saint-Michel se place au second rang français des récompenses européennes bien qu’il ne mérite ni encouragements, ni inscription au tableau d’honneur, ni compliments, ni félicitations, ni même extrême indulgence du jury.
    Ce mauvais exemple est-il à l’origine de la décision de la Commission ? Nous ne pouvons aller jusqu’à le penser. La Commission, elle-même, ne peut être exemptée de tout reproche. Elle a versé sa contribution sans en examiner le bien-fondé. Aurait-elle alors monnayé une participation à cette dépense publique inutile contre une faveur de la France ? Non, c’est impossible. Elle est, par principe constitutionnel, vertueuse.

  4. 22/03/18 lu dans « La lettre de la DAJ n° 248 » :
    La Direction des affaires juridiques des Ministères économique et financier commente la décision du Conseil d’État qui tranche définitivement par un arrêt du 9 mars : « Le pourvoi de la compagnie des parcs et passeurs du Mont-Saint-Michel est rejeté. » La commune du Mont-Saint-Michel, la société Sodetour et le syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel ont gain de cause.
    Le jugement du tribunal administratif de Caen, confirmé par la cour administrative d’appel de Nantes, est rendu définitif par la décision du Conseil d’État qui précise à cette occasion les conditions de modification des délégations de service public (DSP). Le Mont-Saint-Michel va-t-il faire une entrée remarquée dans les grands arrêts de la jurisprudence administrative ? Voir ci-dessous.

  5. 20/03/18 lu dans « La Gazette » :
    Le dossier des barrages de la Sélune fait l’objet aujourd’hui d’une question orale au Sénat. Le sénateur de la Manche Jean Bizet est favorable à l’arasement des barrages de la Sélune. Ne croyez-pas que cet homme politique, farouche défenseur des OGM, tente par sa position de verdir son image politique. Non, il est un homme de conviction. « Le ministre avait mis un terme à plusieurs années d’incertitude et clarifié la position de l’État sur ce dossier que ce soit vis-à-vis du respect des engagements européens de la France qu’à l’égard des élus locaux et des collectivités concernées. » Cela ne l’empêche pas de réduire les opposants à ce projet à une cellule génératrice de fausses nouvelles. « Toutefois, sur le plan local, des informations sont régulièrement répandues sur l’existence de projets alternatifs proposés tant par la société Valorem que par l’association Écologie Normande portant le projet H2 Sélune. Ces démarches troublent nos concitoyens et participent à autant de désinformation au travers de propositions économiques totalement irréalistes. »
    Avant de détruire ces monuments industriels du siècle dernier, ne faudrait-il pas s’interroger sur le véritable bilan avantages/inconvénients de l’arasement des barrages ? Il n’est pas qu'économique. Il est aussi sentimental et culturel. Ces barrages se sont inscrits dans une vision de modernisation de la Basse Normandie par Albert Caquot qui a été considéré comme « le plus grand des ingénieurs français vivants » pendant un demi-siècle. Voir ci-dessous.

  6. 20/03/18 vu sur le site de la « Monnaie de Paris » :
    En 2018 la Monnaie de Paris récidive. Ce n’est plus cette fois-ci, le Petit Prince qui ricane en pêchant des crevettes amphibies près du Mont ensablé, mais Mickey qui transgresse les règles de la sécurité aérienne, interdisant le survol du Mont-Saint-Michel, pour lui faire un pied de nez. Ce migrant clandestin américain saute en parachute du Boeing qui fait la liaison Los-Angeles Paris. Ne désespérons-pas. Nous verrons prochainement pire. Voir ci-dessous.

  7. 14/03/18 vu sur le site de « Vélocité Avranches » :
    Pas de vacances pour Monsieur HULOT, de la lecture ! Nos amis cyclistes auront-ils enfin gain de cause ? Rien n’est moins sûr. Le ministre est bien en charge de la transition écologique et solidaire, mais contrairement à ce que pourraient croire les as de la pédale, cette transition ne va pas dans le sens de plus d’écologie et de plus de solidarité. Mais dans le sens inverse. En mars 2017, avec six mois seulement de retard sur le calendrier fixé par le Premier Ministre, les experts du gouvernement, Mme la préfète Nicole KLEIN et M. le conseiller d’État Philippe BÉLAVAL, des fonctionnaires républicains, ont définitivement fermé la porte à la petite reine dans leur « rapport sur la Mission préparatoire à la préfiguration d’un EPIC national chargé de la gestion et du développement du site du Mont-Saint-Michel », bien que la lettre de mission du premier Ministre leur ait précisé : « L’établissement public sera également le référent sécurité… Les marges de progression portent sur les points suivants : …l'accueil des cyclistes… »
    Citation :
    L’accueil des cyclistes
    Par arrêtés municipaux du 22 novembre 2014 puis du 1er décembre 2014, les cyclistes ont un accès autorisé au Mont en toute saison, mais à des horaires réglementés, et sans stationnement possible :
    • du 1er octobre au 30 avril, soit en basse saison, de 0h00 à 24h00 ;
    • en haute saison, du 1er mai au 30 septembre, avant 10 heures et après 18 heures, et uniquement sur la voie verte située sur le platelage bois ouest des nouveaux ouvrages.
    La circulation des Montois et des salariés du Mont-Saint-Michel à vélo, sur la voie verte du platelage bois ouest, est autorisée sans restriction de période, s’ils justifient d’un stationnement privé dans la commune…
    Les cyclistes ne respectent pas cette restriction et, en haute saison, nombre d’entre-eux accèdent en dehors des horaires. Les vélos sont attachés, soit contre le rocher près de la porte principale des remparts du Mont-Saint-Michel, soit au garde-corps du pont-passerelle, réduisant la largeur de circulation des piétons sur le platelage bois situé à l’Ouest, à une période où la foule des visiteurs est la plus compacte.
    Pour autant, l’exigence de pouvoir accéder au Mont à toute heure de la journée, en empruntant la voie de circulation centrale, quelle que soit la saison, ne paraît pas tenable. Le stationnement sur le continent est la seule solution viable. Il conviendrait de revoir les aménagements des parkings réalisés ou de concevoir leur extension. En ce qui concerne la circulation des cyclistes sur le pont-passerelle, seule une présence humaine permettra le respect de la restriction d'accès en haute saison.
    Fin de citation
    La progression demandée par le Premier Ministre se fige en stagnation. Les auteurs de ce rapport n’analysent pas la ou les raison(s) qui ont conduit à écarter de l’enveloppe du projet de Rétablissement du caractère maritime (?) toute mise en place d’un ratelier à vélos au pied du rocher - éventuellement payant - et d’une piste cyclable pour rallier le Mont alors qu’elle fait la part belle (bien que financièrement désastreuse) à des véhicules diesels et hippomobiles particulièrement inesthétiques qui gâchent la vue de l’accès à la Merveille. Aucune marge de progression n’a donc été proposée pour répondre à une demande légitime qui concerne, à vrai dire, seulement quelques dizaines de millions d’usagers d’un moyen de transport qui rejette dans l’atmosphère fort peu de gaz à effet de serre. Voir ci-dessous.

  8. 14/03/18 vu sur le site d’« Ouest France » :
    Les travaux d’arasement des barrages de la Sélune profitent aux meilleurs. La Société Vinci et deux de ses cadres, la société Antéa France et un de ses cadres ont été jugés aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Coutances pour une affaire d’attribution déloyale des marchés concernant la vidange des barrages de Vézins et de la Roche-qui-boit en vue de leur arasement promis par le Ministre de l’écologie. Les peines sont des amendes de 15 à 20 mille euros pour les cadres, de 500 mille euros pour Vinci et de 250 mille euros pour Antéa France. Elles ne représentent que 2,8 % du marché. Des faux frais acceptables et provisionnés dans un contrat qui n’en est pas moins validé par le jugement. Tout n’est pas mauvais dans cette décision d’araser les barrages. Ce que les buveurs d’eau (l’opération est financée par l’agence de l’eau Seine-Normandie) perdent, le secteur des travaux publics le gagne. Voir ci-dessous.

  9. 12/03/18 vu sur le site de « La Manche Libre » :
    Fin du contentieux ? Les tarifs de stationnement ne vont pas augmenter au Mont-Saint-Michel. Cette affirmation est réjouissante. Est-elle optimiste ? Tout va dépendre de la date de la prochaine augmentation. Le monopole absolu de l’opérateur Transdev, filiale de la Causse des dépôts et actionnaire unique de la Compagnie des Parcs & des Passeurs du Mont-Saint-Michel, en matière de parking automobile sur une commune, est unique sur le territoire de la République. Il n’a pas fait l’objet, à ce jour, d’un recours faisant appel à une question prioritaire de constitutionnalité. Voir ci-dessous.

  10. 09/03/18 vu sur le site « d’Interenchères » :
    Un trésor médiéval est proposé par un commissaire-priseur alençonnais  : un manuscrit contemporain de Guillaume le Conquérant ! Ce recueil de chants dont les plus anciens datent du XIe siècle, a été calligraphié au Mont-Saint-Michel pour les moines bénédictins. Le dernière vente publique d’un manuscrit du Mont s’est déroulée à la fin du règne de Napoléon III. Du vendeur, on ne sait rien. Cela vaut mieux. Si par hasard, un détective décèle qu'il n’est qu’un receleur. Si ce manuscrit a été répertorié comme appartenant à la bibliothèque de l’Abbaye en 1739, il a peut-être été subtilisé par un malin pendant la Révolution.

  11. 17/02/18 vu sur le site de « La Manche Libre » :
    L’autoroute fluo de la baie du Mont. Sous ce titre, la Manche libre nous annonce que l’application de suivi des adeptes des sports déambulateurs d’origine suédoise Strava permet de pister également ceux qui traversent la baie du Mont-Saint-Michel à pied. Les pèlerins seraient-ils exhibitionnistes à ce point pour s’abonner à ce « réseau social » ?
    En tout cas, l’application confirme que le « rétablissement du caractère maritime » n’a pas modifié les routes ancestrales empruntées par les piétons.

  12. 08/02/18 lu sur le site de « Patrimoine Environnement » :
    Sur ce site, on découvre un premier bilan du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel dressé par Madame Marie-Claude Manet, présidente d’honneur de l’Association des Amis du Site de Genêts, de ses environs et de la Baie du Mont-Saint-Michel (AGEB).
    Côté rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, Madame Manet écrit : « La mer tourne autour du Mont, un grand succès ! » Est-ce un grand succès que le visiteur ne puisse voir cette année le Mont entouré d'eau que pendant 7 heures de jour soit 0,8 ‰ de l’année. Tout tient dans une question d’appréciation de ce que signifie réellement rétablissement du caractère maritime
    Côté baie, Madame Manet constate « un bouleversement rapide très inquiétant, l’accélération de l’ensablement et de la progression des herbus. » Et faut-il ajouter une opération de rétablissement qui reflète un certain mépris pour l’environnement de la rive nord de la petite baie. Voir ci-dessous.

  13. 04/02/18 vu sur le site de « L’Express » :
    La Seine, victime à nouveau d’un bon cru de crue. Le zouave en gilet de sauvetage afin de rendre jaloux saint Michel qui, lui, n’a toujours pas les pieds dans l’eau. Se serait-il trop bien préparé au réchauffement climatique ? L’objet de ces grands travaux autour de son abbaye ne serait-il pas de le protéger définitivement contre la montée des eaux et les crues du Couesnon ?
    Une nouvelle étude scientifique européenne est parue fin janvier. Elle prédit de nouvelles inondations sous forme de crues. Pourquoi n’ont-elles pas lieu là où saint Michel en aurait bien besoin ? Voir l’actualité du 4 juin 2016.

  14. 01/02/18 vu sur le site d'« Apulia news » :
    Monastero in fiamme e il culto de l’Arcangelo Michele
    Traduction de l’article : « Dans la soirée du mercredi 24 janvier 2018, le toit de l’abbaye prend feu pendant des travaux de rénovation.
    La Sacra di San Michele, également appelée l’abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse, est perchée au sommet du mont Pirchiriano, dans le val de Suze (Piémont). Les dégâts s’élèvent à environ 500 000 €, mais aucune pièce d’art ou historique n’a été détruite. Le monastère est le lieu qui a inspiré Umberto Eco pour « Le nom de la rose » (un incendie fait rage également dans son roman). L’abbaye est dédiée au culte de l’archange Michel qui, dans le livre de Daniel, est décrit comme le chef suprême de l’armée céleste qui protège le peuple élu contre ses ennemis. L’église principale date du XIe siècle, avec ses trois chapelles construites en contrebas dans le rocher. La Sacra di San Michele constitue l’un des plus grands ensembles architecturaux d’Europe à l’époque du bas-Empire romain (400 après JC). La première chapelle est construite au début du IVe siècle, la deuxième à l’époque lombarde, la troisième au début du Xe siècle. Parmi ses éléments les plus remarquables, on remarque l’Escalier des Morts ainsi appelé, car il était jadis flanqué de niches dans lesquelles apparaissaient les squelettes des moines décédés et le portail du Zodiaque (où sont sculptés les signes du zodiaque), ainsi que le légendaire clocher de la Belle Alda, du nom d’une jeune fille qui s’est jetée du haut pour échapper à des mercenaires. Le monastère abrite également le musée du quotidien, qui expose des objets anciens d’usage courant, une bibliothèque d’environ 10 000 volumes ainsi que des tombeaux, des arches, des portails et des peintures. Vingt-quatre membres de la famille royale de la Maison de Savoie sont enterrés dans l’abbaye.
    La Sacra di San Michele est construite pour servir le culte de saint Michel qui arrive dans le val de Suze aux Ve ou VIe siècle. Son emplacement en altitude rappelle immédiatement les deux colonies michaéliques du Gargano et de Normandie. L’abbaye est située au centre d’un chemin de pèlerinage de plus de deux mille kilomètres qui unit la quasi-totalité de l’Europe occidentale, du Mont-Saint-Michel au Monte Sant’Angelo. Le mystère de la ligne dite magique de saint Michel est lié à la Sacra di San Michele, dont les trois points sont : le Mont-Saint-Michel (situé en France en Normandie), la Sacra di San Michele (Piémont) et le Monte Sant’Angelo (dans les Pouilles). Un mystérieux imaginaire en ligne droite relie ces trois monastères à quatre autres toujours dédiés au culte de saint Michel. Ces monastères sont : en Irlande, sur une île déserte, où l’archange Michel serait apparu à saint Patrick. La ligne se dirige ensuite directement vers le sud sur une petite île de Cornouailles. La ligne sacrée se poursuit ensuite en France, sur la côte normande, sur une autre île, le Mont-Saint-Michel, également un des lieux d'apparition de l'archange Michel. Un millier de kilomètres plus loin, dans le val de Suze, dans le Piémont, se trouve le quatrième sanctuaire : la Sacra di San Michele. La ligne droite unit également ce lieu sacré au reste des monastères dédiés à saint Michel. Se dirigeant sur 1 000 kilomètres en ligne droite, on arrive dans les Pouilles, au Gargano, où une grotte inaccessible est devenue un lieu sacré, le sanctuaire de San Michele Arcangelo. D’Italie, la trace de l’archange arrive ensuite au sixième sanctuaire, en Grèce, également sur une île, le monastère abrite une effigie du saint haute de 3 mètres, l’une des plus grandes au monde. La ligne sacrée se termine en Israël, anciennement Palestine, au monastère du mont Carmel. De plus, la ligne sacrée s’aligne parfaitement avec le coucher de soleil le jour du solstice d’été. Est-ce juste une coïncidence ? Ce sont sept sanctuaires très lointains, mais parfaitement alignés. »

  15. 29/01/18 lu dans « La Manche Libre » :
    La confirmation de l’interdiction de l’accès des vélos au Mont-Saint-Michel par la Cour administrative d’appel de Nantes le 8 décembre dernier conduit l’association Vélocité à solliciter Nicolas Hulot. Saura-t-il faire un miracle ? Voir ci-dessous.

  16. 22/01/18 lu dans « La Manche Libre » :
    Les crues de la Sélune reposent la question de l’arasement des barrages.
    Le maire de Poilley qui a le sens du terrain rassure le Préfet qui, de Saint-Lô, s’inquiète à juste titre du risque d’inondation de sa commune par la Sélune : « Heureusement, les barrages sont toujours en place. » Un commentateur de l’information Monsieur Chesney note : « Tout un chacun peut remarquer, en rubrique météo télévisée, que la DREAL Basse-Normandie n’a pas fait remarquer à VIGICRUES que nos deux fleuves centraux du Sud-Manche débordent… » Ce qui signifie que les barrages ont joué leur rôle anti-crue.

  17. 29/12/17 vu sur le site d’« Ouest France » :
    La menace monte avec la marée. La police municipale du Mont-Saint-Michel sera armée. Comme quoi saint Michel, archange ou non, n’est pas capable de protéger le touriste. Il n’assure le service que pour le pèlerin.

  18. 26/12/17 vu sur le « Télégramme » :
    Les travaux de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint Michel n’ont pas donné lieu à une mission d’archéologie préventive bien que le Ministère de la Culture eût été averti de plusieurs sources. Germaine Wecker le signalait dans son ouvrage : « La technologie normande de l’arasement est confirmée. Elle est alors utilisée dès la fin 2012 pour s’attaquer à la digue insubmersible d’accès au Mont, tant honnie. D’énormes pelleteuses écologistes du modèle « Soleil vert », arrachent alors les matériaux apportés en 1879. Leurs bras puissants plongent jusqu’aux assises, faisant fi de toute archéologie préventive. Par là même, disparaît, réduite à néant, la voie romaine submersible célébrée pour sa solidité par Théophile Gautier. » (« Le Mont-Saint-Michel au péril de l'homme » - page 254). Croyez-vous que cette défaillance soit née d’un manque de moyens financiers pour rétablir le caractère maritime ?
    Dorénavant, cette négligence serait impardonnable : le champ de la taxe baptisée redevance d’archéologie préventive frappe en mer tout usage du fond de la mer territoriale et de la zone contigüe, notamment tous les câbles sous-marins y compris ceux qui seront chargés d’apporter sur le continent l’énergie électrique renouvelable et décarbonée des éoliennes marines. Suprême astuce, l’assiette de cette taxe au mètre carré s’étend de part et d’autre du câble sur 100 m : 100 m d’un câble de 3 cm conduit à une taxe foncière assise sur 1 hectare. La redevance ressort à 1 000 €. Bravo ! Loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 - art. 79 (V) : « Lorsque la redevance est perçue sur des ouvrages, travaux ou aménagements situés dans le domaine public maritime au-delà d’un mille à compter de la ligne de base de la mer territoriale ou dans la zone contiguë, son montant est égal à 0,10 euro par mètre carré. La surface prise en compte est : pour les installations de production et de transport d’énergie et les installations de transport d’information, la surface constituée d'une bande de 100 mètres de part et d’autre des câbles ou canalisations de transport d’énergie et d’information que multiplie la longueur des câbles ou canalisations. »

  19. 26/12/17 vu sur le site d’« Ouest France » :
    Toujours plus. Davantage de protection pour le Mont et sa baie Selon la journaliste d’Ouest-France, une zone tampon a été mise au point afin de protéger le Mont-Saint-Michel, sa baie et le chemin de Compostelle.
    Pourquoi faire compliqué ? Il y a déjà une zone de protection. La réponse est simple : « Aujourd’hui, le Mont-Saint-Michel est un site qui génère déjà des servitudes. Mais nous avons l’obligation de rédiger à terme un plan de gestion », explique David
    Nicolas, président de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel - Norman-die. « C’est l’Interscot (constitué de deux schémas de cohérence territoriale de l’Ille-et-Vilaine et de la Manche) qui est chargé de cette mission. De plus, le Mont se trouve sur le chemin de Compostelle, lui aussi inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Ainsi, il n’y aura qu’une zone tampon pour les deux sites. » (Pour ceux qui l’ignoreraient et Dieu sait si les ignares sont nombreux, une démarche Interscot est une « démarche interterritoriale dont le principal but est d’apporter de la cohérence à des SCoT contigus au moment de leur élaboration ou de leur mise en œuvre », ce n’est pas, comme certains cancres le disent, la ligne du RER qui relie Glasgow à Édimbourg.)
    Si les Bénédictins avaient été soumis à cette démarche unesconne, jamais ils n’auraient pu enluminer leurs travaux de copistes, ni construire la Merveille, tout occupés à interscoter des matines aux complies. Alors, ils seraient partis à pied avec leur coquille jusqu’à Compostelle sur le Camino francès, devenu zone tampon en ce XXIe siècle.

  20. 23/12/17 vu sur « Arte » :
    Un documentaire consacré au Mont-Saint-Michel et plus particulièrement à son architecture est diffusé en cette veille de Noël à 20 h 55 sur Arte. Visible en streaming jusqu’au 21 février 2018.

  21. 11/12/17 vu sur le site de « La Chambre régionale des comptes de Normandie » :
    La Chambre régionale des comptes de Normandie donne un aperçu salé sur la gestion du syndicat mixte de la Baie du Mont-Saint-Michel pour les exercices 2012 et suivants. La réponse du Président du syndicat mixte de la Baie du Mont-Saint-Michel est tout sucre.

  22. 11/12/17 lu dans « La Gazette » :
    Conférence de la baie du 4 décembre : « Le Mont-Saint-Michel est sous-développé. Il y a urgence a créé l’établissement de gestion », aurait tempêté le président de la Région Normandie, Hervé Morin. Emportée par cette saine colère, la journaliste de la Gazette en oublie l'existence de la grammaire et propose, sous le coup de l’émotion et de sa compétence, un statut d’entreprise innovant pour gérer le Mont : un Établissement public d’intérêt commercial (EPIC), une grande surface nationalisée sans doute. Voir ci-dessous.

  23. 10/12/17 vu sur le site du « Conseil économique social et environnemental régional (CESER) de Normandie » :
    La Mission d’étude sur le Mont-Saint-Michel et sa baie du Conseil économique social et environnemental régional (CESER) de Normandie publie son rapport de mission. « Ce n’est pas le moindre des paradoxes : les acteurs locaux peinent à profiter des bénéfices d’un site mondialement connu, qui accueille chaque année des millions de visiteurs. Alors que l’État annonce la création d’un établissement public pour gérer le site, le CESER s’est penché sur les questions de gouvernance bien sûr, mais aussi de transports, d’équipements touristiques ou de valorisation environnementale. »

  24. 09/12/17 lu dans « La Manche Libre » :
    Colrat
    Lundi 4 décembre, seconde conférence de la baie (voir la première). Le statut d’entreprise choisi pour gérer parking, barrage et tutti quanti est celui d’un établissement public à caractère économique et social (dont le capital n’est pas tenu de conserver une valeur d’actif positive). Comme le Centre des monuments nationaux (CMN) collecte une plus-value considérable grâce au Mont (6 000 000 € par an), y’a qu’a pomper à marée basse les hauts fonds nécessaires à l’équilibre des comptes. L’on fera d'une pierre deux coups en enlevant ainsi tout ou partie de la tangue qui rétablit constamment le caractère terrestre du Mont. Mais qui, alors, équilibrera les comptes du Centre des monuments nationaux ? Le contribuable. Subtil ! Voir ci-dessous.

  25. 08/12/17 vu sur le site « Juricaf » :
    La Cour administrative d’appel de Nantes rejette le recours de l’association Vélocité contre l’arrêté de la commune du Mont-Saint-Michel interdisant l’accès des vélos au rocher pendant la période estivale. Encore une liberté publique qui fout le camp ! République, où vont tes valeurs ? À vau l’eau. Mais comment faire ? Il y en a si peu autour du Mont. Voir ci-dessous.

  26. 07/12/17 vu sur le site de « Topito » :
    Depuis que le Président Trump a décidé de remodeler la carte du monde, le web se déchaîne et lui prête l’intention de déplacer le Mont-Saint-Michel en Bretagne. Un plagiat de lubie d’édile rennais ! Voir ci-dessous.

  27. 05/12/17 vu sur le site du « Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel » :
    Pour la première fois depuis la fin des travaux, un bilan de fréquentation du Mont-Saint-Michel, en haute saison d’avril à septembre, est paru. Il concerne l’année 2017 avec 1 695 600 visiteurs. Spéculons qu’en basse saison, la fréquentation concerne 300 000 autres visiteurs. Le Mont-Saint-Michel ne serait visité dans l’année après les travaux dits de rétablissement maritime que par deux millions de visiteurs contre trois millions avant. Si ces travaux ont fait plaisir à ceux qui les ont conduits, ce plaisir n’est pas partagé par les industriels du tourisme. Attendons les résultats de 2018 et espérons qu’ils couvriront l’ensemble de l’année civile.

  28. 05/12/17 vu sur le blog du « webzine de l’Unité normande » :
    Mike-Sierra-Mike, vol AF 2018 en approche, demande autorisation de se poser… à Pleurtuit qui comme la grenouille veut se faire plus grosse que le bœuf au risque de fâcher les Normands avec les Bretons.

  29. 30/11/17 vu à la « Bibliothèque nationale de France » :
    Morelon
    Ce nouvel ouvrage sur le Mont-Saint-Michel retrace six années de la vie d’un projet initié par un Premier ministre de cohabitation, tenté par l’aventure présidentielle, à la veille du scrutin de 1995. Il est intitulé : « Le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, l’élaboration et le lancement du projet : 1995-2001 ». Il est écrit par l’ingénieur général J.P. MORELON. Il est publié à compte d’auteur. Ce dernier a participé activement à l’élaboration des travaux avant de prendre sa retraite. De ce fait, il a rédigé son récit avec des informations de première main. Il se félicite du résultat technique des travaux qui respecte le projet élaboré.
    Germaine WECKER a été sollicitée pour faire une revue de l’ouvrage, dès qu’elle en aura achevé la lecture.

  30. 29/11/17 vu sur le site d’« Ouest France » :
    Un port-folio du cloître rénové de l’abbaye du Mont-Saint-Michel le montre sous tous les angles.
    La restauration de cette merveille de la Merveille a été conduite de janvier à mi-novembre 2017. Les travaux ont coûté 2,2 millions d'euros dont 12 % ont été financés par des donateurs sensibles à l’appel à mécénat lancé par le Centre des Monuments nationaux (voir ci-dessous). Parmi ceux-ci, les Tricots Saint James (voir ci-dessous) qui ont cotisé pour 2,50 € par marinière vendue spécialement pour l’occasion, 230 particuliers et quelques entreprises. Mais surtout, venue des États-Unis, la French Heritage Society qui a versé 168 000 $ avec le soutien de la Florence Gould Foundation, soit 7 % du montant total du chantier.

  31. 16/11/17 lu dans « La Manche Libre » :
    Le dixième Marché de Noël au profit des Fraternités Monastiques de Jérusalem au Mont-Saint-Michel a lieu dimanche 19 novembre de 10 h à 18 h au Prieuré d'Ardevon.

  32. 16/11/17 vu sur le site du Ministère de la « Transition écologique et solidaire » :
    Il y a trop d’énergie propre en France et sans doute, trop d’énergie électrique. M. Nicolas Hulot a donc pris une décision courageuse : le démembrement des barrages des fleuves de la baie et en conséquence le retour au carbone fossile pour produire de l’électricité. « La réhabilitation de la continuité écologique du cours d’eau dans la vallée de la Sélune concrétise l’engagement du ministère pour la reconquête de la biodiversité qui doit à présent être un axe prioritaire de l’action gouvernementale pour résorber les conséquences du changement climatique. » Seuls les ignares ignorent que la reconquête de la biodiversité a un lien direct avec les conséquences du changement climatique. Si le dodo a disparu sur l’île de la Réunion au XVIIe siècle, c’est à cause de la hausse des températures.
    Le jeudi 16 novembre 2017, l’assemblée générale de l’association des Amis du barrage s’est tenue à Isigny-le-Buat (Manche). Un autre bon sens, sans pouvoir, a pris alors la parole. Voir ci-dessous.

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