Actualités du Mont-Saint-Michel

Les actualités du Mont-Saint-Michel éclairent l’analyse faite dans son livre par Germaine WECKER
« Le Mont-Saint-Michel au péril de l'homme »
Actualités du 25 avril 2016 au 1er février 2017. Nous sommes le .

  1. 31/01/17 lu dans « Ouest France » :
    La saga des Norsemans connaît de nouveaux rebondissements. Ouest-France titre à tort : « La Région ne veut plus piloter le Mont-Saint-Michel. »
    À tort, parce que la région Normandie n’a jamais eu à connaître de cette question. Seules se sont impliquées la Basse-Normandie, aujourd’hui disparue, et la Bretagne. On comprend les Hauts-Normands de n’avoir pas trop l’intention de contribuer au coût de décisions dont ils n'ont pas été partie prenante. Ils ont déjà bien trop de souci avec l’acquisition du port de Newhaven et la liaison entre ce port et Dieppe.
    Alors le président de la région Normandie suggère une autre piste : le millefeuille administratif s’est enrichi au 1er janvier 2017 de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie qui réunit les quatre-vingt-dix-sept communes de cinq intercommunalités. Elle pourrait bien faire l’affaire avec tous ses contribuables. L’État, de son côté, réfléchit beaucoup au problème en affirmant que les enjeux doivent être pensés à l’échelle inter-régionale. Voir le communiqué de presse de la préfète.
    Germaine Wecker, sollicitée, répond par ce qui ressemble à une pirouette, mais qui est très certainement une piste à creuser : « Vu des bords de la Moselle, la question de la gouvernance du Mont-Saint-Michel paraît dans une première approche, difficilement soluble. Patrimoine baptisé commun de l’humanité par l’Unesco, une première idée serait de confier à cette institution des Nations unies le soin de gérer le Mont. En fait, l’Unesco, organe normatif, n'a pas de compétence reconnue en gestion. Aussi, la seconde idée, pour résoudre les difficultés auxquelles les hautes autorités de l’État français doivent faire face, serait de confier cette tâche à la Commission européenne. Ce ne serait qu’un vœu pieux dans l’état dans lequel se trouve aujourd’hui le processus de décision européen. Reste alors une solution de proximité. Si je comprends bien, l’État qui s’est enthousiasmé au plus haut niveau sur ce projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, souhaite dorénavant s’en dégager au plus vite et confier la tâche de gouvernance à une autorité publique rapprochée. Il m’est difficile de comprendre la complexité du millefeuille administratif français. Le millefeuille administratif luxembourgeois que je pratique, est beaucoup plus simple, voire simpliste, réduit à trois feuilles : Union européenne, Duché, Commune. Si aucune région ou regroupement de régions ne veut gérer le Mont-Saint-Michel, si le département de la Manche n’en a pas la vocation, pourquoi ce regroupement de communes baptisé « communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie » l’aurait‑il ? À l’exception de la commune du Mont-Saint-Michel, les 96 autres ne sont pas concernées par des navettes en déficit et un barrage chasse-vase à entretenir. Au demeurant, un minimum d’équité sociale est à garantir par la République. J’ai pu vérifier que le niveau de vie moyen des ressortissants de chacune de ces 96 communes est toujours inférieur à celui des ressortissants du Mont-Saint-Michel. Il ne reste qu’une solution : confier à la commune du Mont-Saint-Michel le soin de gérer le Mont-Saint-Michel. Avec l’objectif second et néanmoins fondamental d’éviter que cette gouvernance ne coûte aux populations environnantes, comme ce fut le cas au temps des abbés commendataires (je m’en explique longuement dans « Le Mont-Saint-Michel au péril de l’homme »). Une analyse de risques appliquée à cet enjeu montre que la seule conclusion à tirer consiste à détacher de l’État français l’îlot du Mont-Saint-Michel, considéré du fait des travaux engagés comme en pleine mer. L’abandon de souveraineté serait de très faible ampleur. Il ne concernerait que sept hectares de République qui possède, par ailleurs, plus de onze millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive. Je rappelle que le Luxembourg en a zéro.
    Aussi je suggère que la France restitue au Duché de Normandie ce rocher insulaire. Le Mont-Saint-Michel rejoindrait l’Archipel anglo-normand. Il n’est pas sûr que le duc de Normandie, réfugié depuis de nombreuses années à Londres, accepte cette restitution sans indemnisation. Nous connaissons tous, nous autres Européens continentaux, combien nos amis britanniques sont attentifs à leurs intérêts. Ils viennent encore récemment d’en manifester le souci. Le rattachement de l’îlot du Mont-Saint-Michel aux îles Anglo-normandes y établirait un régime fiscal favorable au développement d’activités économiques, en mesure de créer suffisamment de richesses pour absorber les surcoûts de fonctionnement engendrés par l’insularisation du rocher. Ainsi serait enlevée une épine du pied à l’ensemble des protagonistes de ce dossier et de plus, avantage à ne pas négliger, le Mont resterait fermement ancré en Normandie.
    »

  2. 30/01/17 lu dans « Ouest France » :
    Les navettes du Mont, un gouffre financier. Non seulement, les tarifs des parkings ne sont pas conformes à la délégation de service public. Ils ont été annulés par les juridictions administratives en première instance et en appel. Mais la Compagnie des Parcs et passeurs du Mont Saint-Michel est également en déficit. Ce n’est pas dramatique. Cette compagnie est une entreprise publique filiale de la Caisse des dépôts et consignations. Le contribuable répondra présent pour combler le trou…
    …plus vaste que la baie du Mont-Saint-Michel : « La fusion Transdev-Veolia Transport : une opération mal conçue, de lourdes pertes à ce jour pour la Caisse des dépôts et consignations », selon la Cour des Comptes. Un minimum de morale publique pourrait conduire à enquêter sur la légalité des conditions d’attribution de la délégation de service public accordée au consortium, trop bien en cour, Transdev-Veolia. Le visa du préfet de région n’a pu être donné à ce marché public qu’après qu’une étude pertinente a démontré que les conditions de l’équilibre économique de la délégation de service public, proposées par l’adjudicataire, étaient assurées.

  3. 20/01/17 lu dans « Normandie 50 Actu » :
    Depuis le début de l’année, des fouilles sont conduites par les archéologues de l’INRAP dans la grande rue du Mont-Saint-Michel. Le cimetière paroissial est mis au jour : « Comme l’impose la loi depuis 2001, des fouilles archéologiques préventives et préalables aux travaux sont en cours pour détecter la présence d’objets ou de données patrimoniales qui pourront ensuite être étudiés et sauvegardés. Depuis 15 ans au Mont-Saint-Michel, les opérations de détection archéologiques sont réalisées par l’INRAP. »
    Journalisme approximatif ! En effet, aucune archéologie préventive n'a été conduite lors de la destruction de la digue d'accès. Germaine Wecker le regrette à la page 254 de son ouvrage « Le Mont-Saint-Michel au péril de l’homme » : « La technologie normande de l’arasement est confirmée. Elle est alors utilisée dès la fin 2012 pour s’attaquer à la digue insubmersible d’accès au Mont, tant honnie. D’énormes pelleteuses écologistes du modèle « Soleil vert », arrachent alors les matériaux apportés en 1879. Leurs bras puissants plongent jusqu’aux assises, faisant fi de toute archéologie préventive. Par là même, disparaît, réduite à néant, la voie romaine submersible célébrée pour sa solidité par Théophile Gautier. » Voir l’article ci-dessous.

  4. 20/01/17 vu sur « Forge de Laguiole » :
    Laguiole
    Les couteliers s’y mettent pour tailler dans le vif de la baie. La tangue que les chasses du barrage n’arrivent pas à évacuer, fournit de magnifiques couverts de table. Si ce n’est pas suffisant, il faudra appeler à la rescousse les coquetiéristes, seuls en mesure de prélever des alluvions en quantité suffisante. Le calcul montre que cinquante millions de sabliers produits par an allègent la baie de 1 250 tonnes de tangue.

  5. 19/01/17 vu sur « Tweetter » :
    Maritime
    M. Thomas Pesquet est à la fois un astronaute et un touitteur. Il est passé ce matin au Mont-Saint-Michel avec sa station spatiale internationale. Il ne s’y est pas arrêté, bien qu’il en ait eu l’intention.
    Une merveille, cela se visite !
    Les tarifs du parking en vigueur restent ceux qui ont été publiés le 1er janvier 2016. Trop élevés pour un astronaute qui stationne gratuitement en haute altitude. L’annulation des tarifs du parking par décision de justice confirmée en appel le 14 juin 2016 n’a, à ce jour, eu aucune conséquence pratique. La grille du 1er janvier 2016 était un aménagement cosmétique de la grille annulée par le tribunal administratif dans l’attente d’une décision contraire de la cour d’appel... qui n'est pas venue. Voir l’article ci-dessous

  6. 16/01/17 lu dans « Ouest France » :
    Début des travaux au cloître du Mont-Saint-Michel, un chantier exceptionnel. « Ce chantier est unique au monde », vante Xavier Bailly, administrateur de l’abbaye (sous-titre de Ouest France).
    Le cloître du XIIIe siècle de l’abbaye du Mont-Saint-Michel est en travaux pour un an. Le financement n’est pas bouclé. Vous pouvez y participer. Voir ci-dessous.

  7. 03/01/17 lu dans « Ouest France » :
    enluminure
    Les manuscrits du Mont-Saint-Michel à l’heure du numérique. Le fonds ancien de la ville d’Avranches conserve 199 ma-nuscrits de l’abbaye du Mont-Saint-Michel dans sa biblio-thèque patrimoniale. Leur accessibilité relevait au XXe siècle, d’un microfilmage dont la durée de vie ne peut dépasser une cinquantaine d'années. Cette technologie est aujourd'hui remplacée par un scan du document et une conservation numérique. Cette numérisation est en mode
    enluminure
    image. Elle ne peut pas être glypholatée en mode carac-tères parce que ce sont des manuscrits. Le lecteur est appelé à déchiffrer lui-même les écritures. La numérisation aujourd'hui achevée va pouvoir être mise en ligne, au cours de l'année 2017, sur la biblio-thèque virtuelle du Mont-Saint-Michel hébergée par l’Univer-sité de Caen.

  8. 22/12/16 lu dans « La Manche Libre » :
    Manche : une conférence pour gérer les intérêts de la baie du Mont-Saint-Michel qui décide d’organiser une autre conférence. Qui va payer la note du « rétablissement du caractère maritime » du Mont-Saint-Michel ? Va-t-on le savoir prochainement ? La succession d’échéances électorales semble perturber la raison d’État. Communiqué de presse de la préfecture. Voir ci-dessous la préparation d’une décision qu’il est urgent de reporter.

  9. 21/12/16 lu dans « La Manche Libre » :
    Le barrage, chargé par ses chasses de désenvaser le Mont-Saint-Michel, s'ensable. Des bancs de tangue se forment dans la réserve de Moidrey et dans le Couesnon canalisé. « C’est normal affirme le syndicat mixte baie du Mont Saint-Michel qui gère l’ouvrage. »
    Commentaire de Philippe Nolleau, Montois auteur de : « Le Mont-Saint-Michel par un Montois » :
    « Le Couesnon a connu l’ensablement à la suite du remembrement. L’ancien barrage qui se fermait automatiquement à l’arrivée de la mer ne laissait pas rentrer de sable et l’ensablement s’est fait en quelques dizaines d’années, créant un champ de roseaux dans lequel passait un petit filet d’eau laissé par les différents pompages que connaît la petite rivière Couesnon. Maintenant avec le nouveau barrage, l’effet du remembrement est identique, voire supérieur, et on y ajoute une mer chargée de sable fin en suspension qu’on laisse reposer pendant 6 heures, le temps d'une décantation. Chaque marée apporte son millimètre, il suffit de prélever un verre de l’eau qui passe le barrage pour voir ce qui reste au fond du verre en 6 heures. La laisser moins de temps reviendrait quasiment au même. À cela, les ir-responsables ont prévu de passer une dragueuse tous les 3 ans, le coût en est de 1 million d'euros… Qui décide une telle énormité sous le prétexte de faire du Mont-Saint-Michel un château entouré d'eau comme des douves. Les impostures, les mensonges historiques sous prétexte de sauver le tourisme en imposant une image fausse qui ne tient pas compte des réalités historiques, qui trompe les visiteurs et qui réduit l'histoire à un leurre, reviennent en définitive à polluer et appauvrir, et tout cela pour un résultat rêvé qui s’avère ne pas exister (le déplacement de quelques bancs de sable ne suffit pas à prétendre au succès). Il est temps de réagir et d’exiger un comportement cohérent des décideurs qui doivent s’enquérir de l’avis des habitants qui, eux, savent les réalités, et aussi respecter les nouvelles conditions économiques et climatiques qui nous imposent un changement. Ce million d’euros serait bienvenu autrement. »
    (24 décembre 2016)
    Commentaire complémentaire de Germaine Wecker :
    « Des propos comme ceux de Monsieur Nolleau sont particulièrement rassurants. On se sent moins seule. J’ai souligné en rouge une philosophie qui me paraît bienvenue. Le seul espoir est que le pire n’est jamais sûr. »
    (29 décembre 2016) Il n’y a pas, semble-t-il, que le Couesnon qui s’ensable.

  10. 08/12/16 lu dans « La Manche Libre » :
    En dix ans, depuis son ouverture, 300 000 personnes ont visité le Scriptorial d’Avranches, soit 30 000 visiteurs en moyenne annuelle, mais 20 063 seulement en 2015. Nous observons ici une ambition politique d’élus qui conduit à faire payer aux contribuables de la commune un musée spécial exclusivement réservé aux manuscrits du Mont-Saint-Michel, dont les comptes sont définitivement déséquilibrés, sauf à recourir à la bonne volonté récurrente des dits contribuables. L’affectation irresponsable de l’argent public n’est pas perdue pour tous, notamment pour ces élus à qui a été donnée l’occasion de discourir, de couper un cordon tricolore et d’inaugurer. Combien d’équipements culturels ne sont-ils pas construits à travers le pays par des décideurs politiques sans étude d’impact préalable, sans analyse de risque, sans business plan ?… ou bien, comme dans le cas du rétablissement maritime du Mont-Saint-Michel, sur la foi d’expertises faussées par la pesanteur sociologique.
    Faut-il rappeler que ces manuscrits, rescapés de la Révolution française et de la destruction en 1944 des archives départementales de Saint-Lô, avant d’être enfermés dans le sépulcral scriptorial où ils sont dorénavant inaccessibles à l’érudit, étaient mis à la disposition des amateurs éclairés et des chercheurs dans une magnifique salle de la mairie d’Avranches.

  11. 06/12/16 lu dans « La Manche Libre » :
    Les michelettes, ces canons de destruction massive d’origine anglaise du XVe siècle, font l’objet d’un refitting : réalésage du tube et actualisation de l’électronique de la conduite de tir. La dépense de l’ordre de 20 000 € est un bon placement en assurance vie. Rien à voir avec un Rafale, 14 000 fois plus onéreux et qui n’a qu’un canon.

  12. 01/12/16 vu sur le site du « Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel » :
    Le dossier environnement n°3 vient de paraître. Cette publication périodique paraît tous les 8 ans : 2001, 2009 et fin 2016. La première livraison ne portait que sur le passé et le futur du paysage hydrosédimentaire. La seconde livraison n’évoquait qu’accessoirement ce dossier. La troisième livraison l’ignore.
    Pourtant les travaux de rétablissement du caractère maritime ne se justifient que par l’objectif d’évacuer les sédiments qui envasent le Mont.
    Que signifie l’absence d’actualisation du dossier de presse du suivi hydrosédimentaire qui date de 2010 ? Que fait le Comité de Suivi Hydrosédimentaire (CSH) au cours de ses réunions trimestrielles ? Discute-t-il de l’ensablement ou du désensablement ?

  13. 22/11/16 lu dans « La Manche Libre » :
    Des sépultures du XIIe siècle sont mises au jour pendant des travaux d’enfouissement d’un réseau.

  14. 15/11/16 lu dans « La Gazette Hebdomadaire de la Manche, d’Ille-et-Vilaine et Mayenne » :
    Patrimoine. Appel aux dons renouvelé pour le prieuré d’Ardevon. Voir l’article ci-dessous

  15. 14/11/16 vu sur « Préfecture de Normandie » :
    La capacité des services de l’État à développer une vision partagée de la baie du Mont Saint-Michel autour d’expertises croisées est essentielle. Elle porte le défi de mettre en place une gouvernance locale avec les partenaires du territoire sur des enjeux qui doivent être pensés à l’échelle inter-régionale.
    La solution au problème dit de « la gouvernance » du Mont n’est pas encore trouvée. Combien faudra-t-il user de préfets pour aboutir ? La République ne devrait-elle pas nommer un nouvel abbé pour résoudre une question d’abbaye ?
    Rappelons que le 25 avril 2016, le Premier ministre avait lancé une mission d’études, chargée de proposer un mode de gestion adapté. On attend que débouche la réflexion engagée, à sa demande, par la préfète de Région et le président du Centre des monuments nationaux. Voir l’article ci-dessous

  16. 16/10/16 lu dans « La Manche Libre » :
    Mille cinquantième anniversaire de l’arrivée des Bénédictins à l’abbaye du Mont-Saint-Michel et cinquantième anniversaire du renouveau de la vie monastique. C’est en 1791 que les derniers Bénédictins de l’ordre de Saint-Maur sont expulsés du Mont. Il faut attendre 1966 (175 années d'absence), le millénaire de leur arrivée au Mont-Saint-Michel, pour assister à un renouveau monastique. Les fraternités de Jérusalem animent aujourd’hui la flamme de la foi au Mont-Saint-Michel : pour de plus amples informations, relisez les pages 128 à 131 du livre de Germaine Wecker « Le Mont-Saint-Michel au péril de l’homme ».

  17. 07/09/16 vu sur le blog de « Laurent Beauvais » :
    Gouverner, c’est prévoir affirme-t-on, non sans raison. Ce n’est pas le cas de l’irresponsabilité, doublée d’incompétence récompensée, triplée d’impudeur, affichée dans ce blog : « Le sujet n’est pas nouveau. Tout au long de l’année 2014 et jusqu’à l’automne 2015 de très nombreuses réunions de travail se sont tenues sous l’égide du Préfet de Basse-Normandie et avec tous les partenaires concernés pour travailler à des propositions de nouvelle « gouvernance » du site assorties de financements correspondants aux besoins de l’avenir apres la phase des grands travaux achevée en 2015. La venue du Président de la République en octobre n’a pas été l’occasion de finaliser ce travail et le Premier ministre venant à son tour au Mont-Saint-Michel au début de cette année, après l’installation de la nouvelle Région Normandie, a lancé cette mission pour conclure ce travail. L’urgence me semblant réelle les propositions en questions sont attendues…
    Il faudra pour cela dégager des moyens financiers à la hauteur de cette ambition pour concrétiser l’ancrage normand de « la merveille ».
    »
    C’est avant de lancer les travaux de rétablissement du caractère maritime du Mont que l’ex-président de la région Basse-Normandie aurait dû s’inquiéter de l’après-travaux. En fin de compte, le contribuable paiera.
    Quant à « l’ancrage normand de la merveille », Monsieur Beauvais aurait-il eu l’idée de faire lever l’ancre au Mont pour qu’il appareille où ?… vers la Bretagne ?
    Précédent épisode du roman-feuilleton.

  18. 26/08/16 lu dans « Ouest France » :
    L’ordre règne au Mont-Saint-Michel. Les touristes japonais n’ont rien à craindre. Ils peuvent revenir au Mont établi dans un caractère maritime, s’ils peuvent consacrer à ce détour, un nombre d’heures suffisant durant leur bref séjour en Europe.

  19. 20/08/16 lu dans « Marianne » :
    Le Mont-Saint-Michel en eaux troubles. Tel est le titre de cet article acerbe qui s’en prend au mythe en jetant un regard cruel sur une réalité douloureuse à supporter. Il est donc préférable de la déguiser : « Il faudra attendre 1970 pour qu’une étude scientifique sérieuse, réalisée par le Laboratoire central d’hydraulique de France, préconise enfin le « rétablissement du caractère maritime » du Mont. »

  20. 03/08/16 lu dans « la Gazette Hebdomadaire de la Manche, d’Ille-et-Vilaine et Mayenne » :
    L’association des Amis du site de Genêts, de ses environs et de la baie du Mont-Saint-Michel (AGEB) a constaté une accélération de l’ensablement de la petite baie, située à l’est et au nord de Tombelaine, au large du bec d’Andaine. Voir sur les prémices de ce constat.

  21. 03/08/16 lu dans « Le Parisien » :
    La fréquentation des Japonaises et des Japonais n’est pas au rendez-vous. À la conjoncture propre à la psychose du terrorisme s’ajoute la dégradation structurelle de la fréquentation touristique liée au rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel qui interdit aux caristes de déposer leur clientèle au pied du Mont. Les voyagistes (tour-opérateurs) ne peuvent plus offrir le détour par le Mont-Saint-Michel aux voyageurs pressés, venus d’Extrême-Orient passer quelques jours en Europe. L’escale française est de trop courte durée pour dégager le temps nécessaire à la visite de la Merveille, temps qui a doublé avec l’allongement de la durée d’accès. Voir l’actualité du 10 avril 2016.

  22. 01/08/16 Vu sur une bouteille de Salvetat :
    salvetat Le Mont-Saint-Michel sert à vendre de l’eau douce, à consommer de préférence à l’ombre d’un pin, essence commune dans la baie comme chacun sait. Dans le Languedoc où cette publicité a été mûrie au soleil et probablement au pastis, on ignore tout du fameux rétablissement d’un caractère maritime. La baie est transformée en un champ que les marées hautes, même celles du siècle, épargnent de leur eau salée, ce qui fait de la Salvetat, la pauvre, d’être une eau pauvre en sodium et en conséquence, impropre au rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel.

  23. 06/07/16 vu sur le site de la SNCF :
    Allez en pèlerinage au Mont avec la SNCF, c’est possible depuis le 6 juillet. Voici deux billets, l’un pour un jour de semaine, l’autre pour un dimanche. Vous devez vous lever tôt en semaine pour un voyage d’un prix supérieur de 40 % à celui du dimanche. Pour un déplacement de la gare de Paris-Montparnasse à la gare de Paris-Montparnasse, en semaine de 13 h 40, la durée du séjour au Mont-Saint-Michel est de 6 heures et six minutes, le dimanche de 13 h 15, la durée du séjour au Mont-Saint-Michel est de 5 heures et trente minutes.

  24. 03/07/16 vu sur « France 3 Normandie » :
    Le Tour de France cycliste piétine les ukases.

  25. 16/06/16 vu sur le site du « Premier ministre » :
    La mission annoncée le 26 avril est lancée. Tiendra-t-elle le délai exigé du 30 septembre 2016 ? Voir l’actualité du 27 avril 2016.

  26. 14/06/16 lu dans « Juricaf - La jurisprudence francophone des cours suprêmes » :
    Voir l’actualité des 17 et 18 novembre 2015. Le jugement du 17 novembre 2015 du tribunal administratif de Caen a annulé :
    - la délibération du syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel du 3 avril 2013 en tant qu’elle autorise son président à réviser par avenant la grille tarifaire applicable aux usagers des installations d’accueil et de transport du Mont Saint-Michel ;
    - la décision du président du syndicat mixte de signer l’avenant n° 5 qui approuve les nouveaux tarifs.
    Le syndicat mixte de la baie du Mont Saint-Michel et la compagnie des parcs et passeurs du Mont Saint-Michel ont demandé la suspension de l’exécution de ce jugement à la cour administrative d’appel de Nantes qui statue qu’ils ne sont pas fondés à demander ce sursis.
    Mais la grille tarifaire annulée avec un « relifting » cosmétique au 1er janvier 2016 continue à s’appliquer. Le client du parking continue donc à payer le prix fort, à moins qu’il manifeste son découragement en ne se rendant plus au Mont.

  27. 07/06/16 lu dans « la Gazette Hebdomadaire de la Manche, d’Ille-et-Vilaine et Mayenne » :
    Balade militante pour un Mont accessible en vélo ce dimanche 12 juin 2016. En attendant, avec ce printemps pourri, les PV pleuvent sur les cyclistes égarés sur la voie verte. Voir ci-dessous les comptes rendus remontant pour le premier au 23 avril 2016.

  28. 04/06/16 lu dans « 20 minutes » :
    Le rétablissement du caractère « cruel » du Zouave est en bonne voie : La crue de la Seine à 6,09 mètres hier à 23h00. Qui va gagner ? Le Mont-Saint-Michel ou le Zouave du pont de l’Alma. Une chose est sûre. On connaît celui qui fait le plus le zouave.
    Remarquons l’étrange parenté architecturale entre le pont de l’Alma et le pont passerelle du Mont-Saint-Michel.

  29. 03/06/16 vu sur « Youtube » :
    Une vidéo pas comme les autres de Michel Novak et David Morel. La marée monte et puis la marée baisse. Une fois n’est pas coutume, cette actualité du Mont-Saint-Michel n’est pas une actualité, mais une courte visite en accéléré du Mont et de sa baie pour tous ceux qui n’ont pas le temps d’arriver au Mont et les autres.

  30. 03/06/16 communiqué du « Centre des Monuments nationaux » :
    Baptême de la rose « la merveille du Mont-Saint-Michel ». « Au Mont-Saint-Michel, la rose est spirituelle », indique le créateur de roses, auteur de cette obtention génétiquement modifiée. Spirituelle du mot spiritisme : la rose est sacrée pour les Rosicruciens. L’occultisme affirmé de cette démarche est à mille cinquante lieues des Bénédictins dont cette rose est censée célébrer le mille cinquantième anniversaire de l’arrivée au Mont. Cette sacralisation d'une fleur est une double parodie, celle de confondre Chrétienté et Rose-Croix ; celle d’amalgamer le cloître de l'Abbaye à la crypte du Panthéon qui sert de manifeste électoral à un président, une rose au poing. Pour en comprendre le sens, la relecture du « XIXe siècle à travers les âges » de Philippe Muray s’impose.

  31. 30/05/16 lu dans « La Gazette Hebdomadaire de la Manche, d’Ille-et-Vilaine et Mayenne » :
    Avant les travaux, fouilles préventives au prieuré d’Ardevon. L’inauguration est reportée. Voir l’actualité du 30 mars 2016.

  32. 26/05/16 vu sur le site de « RTL » :
    goeland
    Mont-Saint-Michel : l’archange est de retour pour 50 ans ! Le mimétisme selon René Girard est à la base de la perpétuation des espèces. Ce goéland argenté a assisté à la remise en place de l’archange redoré au sommet de la flèche de l’abbatiale. Il en profite pour l’imiter, piétant son reflet sur la grève, le 5 juin 2016. Se prend-il pour un archange de l’autre côté du miroir ? Voir l’actualité du 15 mars 2016.

  33. 27/04/16 lu dans « la Gazette Hebdomadaire de la Manche, d’Ille-et-Vilaine et Mayenne » :
    La « gouvernance » du site du Mont-Saint-Michel au point mort. Le syndicat mixte de la Baie du Mont Saint-Michel, ayant sinon « rétabli le Mont dans son caractère maritime », du moins ayant épuisé les crédits offerts par le contribuable, quel avenir sera le sien ? Faut-il lui donner d’autres missions dépensières en ne jetant pas à la corbeille cette feuille du mille-feuilles administratif ou créer un nouveau pôle de dépenses publiques dont l’État serait partie prenante.
    D’où l’annonce par le Premier ministre d’une mission d’étude confiée au préfet de Normandie et au président du Centre des Monuments nationaux.

  34. 26/04/16 lu dans « La Manche Libre » :
    Le Premier ministre s’est rendu au Mont-Saint-Michel pour traiter de questions de transport et de tourisme. Un déplacement également très politique.

  35. 26/04/16 en direct du « ministère de l'Environnement, de l’Énergie et de la Mer » :
    Ségolène Royal lance le premier appel d’offres pour le développement de la petite hydroélectricité : « Mobiliser toutes les filières et toutes les énergies pour accélérer fortement le développement des énergies renouvelables ». La Sélune sera-t-elle au premier rang de cet effort national ? Voir l’actualité du 7 avril 2016.

  36. 25/04/16 vu sur Tweeter :
    cloitre
    Une remise en état du cloître s’impose. Le Centre des monuments nationaux lance un appel à la générosité du public. Germaine Wecker se félicite de cette initiative. Elle invite pèlerines et pèlerins à participer à cet effort. Le programme de travaux du CMN est particulièrement bien adapté à cette merveille dans la Merveille. Pour de plus amples informations et accéder au guichet des donations, voici la page du site du CMN concernée. Une réduction fiscale de 66 % du montant du don est accordée aux donateurs, résidents fiscaux en France.

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